Sauvons la coopérative !

Publié le 24 décembre 2011 - mis à jour le 17 mars 2012

Pour pouvoir continuer et développer son activité , la coopérative a besoin d’urgence de capitaux sous forme de prêts pour pouvoir pré-payer ses produits (café de Colombie et du Guatemala, poteries du Brésil, etc).
1000 citoyens apportant 100 €, cela fait 100 000 €... Ces citoyens solidaires existent,
faisons le pari, tous ensemble, de les trouver !

L’entreprise Andines créée en France en 1987 a initié le « commerce équitable »*. Depuis sa création, son problème N° 1 a toujours été l’insuffisance de sa trésorerie. De par ses engagements, Andines pré-finance ses commandes de produits, parfois à 100%, 3 à 6 mois avant l’arrivée des produits en France… De par la culture française, les clients professionnels d’Andines paient au plus tôt 30 jours après livraison des produits chez eux.. Andines sert de banquier en amont et en aval.. Il est clair que sans soutien bancaire pérenne et significatif, Andines ne peut que rencontrer des difficultés récurrentes de trésorerie.

APPEL URGENT DES "AMIS D’ANDINES"

Pourquoi cette absence de soutien bancaire ? : les raisons invoquées sont « l’utopie d’une véritable équité économique », « pas de caution possible de la part des salariés et associés (sans patrimoine suffisant) », « pas de recherche de profit », etc. Mais, malgré ces difficultés Andines, devenue coopérative en 2003, a 24 ans cette année !
En 2008, la coopérative a déjà redressé une situation difficile et retrouvé l’équilibre d’exploitation, malgré une conjoncture sociale et économique nationale/
internationale délicate.

En 2010, Andines maintenait son chiffre d’affaires, gardait un équilibre d’exploitation et
reconstituait doucement mais sûrement un fond de roulement correct qui devait permettre la commande d’un container de café de Colombie (produit phare de l’entreprise), d’embaucher un(e) puis 2 salarié(e)s de plus…

Malheureusement, un déménagement brutal a cassé cette dynamique (pour plus d’infos = http://www.andines.com/article.php3...), provoqué un saut en arrière très important, tant en chiffre d’affaires qu’en niveau de fond de roulement.. Le soutien moral et matériel des partenaires et des amis ont permis à l’équipe de surmonter cette épreuve.

Heureusement les nouveaux locaux finalement mieux adaptés et plus ouverts,
l’accueil de la population environnante, ont permis d’engager rapidement un nouveau plan de développement.
En amont les filières sont solides et le prouvent depuis des années, et en aval, le carnet de commande est prometteur. De plus, deux nouvelles filières importantes (Palestine et Pérou) fonctionnent sur pré-paiement total des acheteurs, donc sans besoin financier extérieur.

Une fois encore, les salariés militants d’Andines ne veulent pas baisser les bras
devant les conséquences économiques, financières et morales de ces épisodes
douloureux et voir annihiler tous les efforts déployés pour maintenir l’activité.
Déjà Andines fait circuler son appel dans plusieurs réseaux et nous demande de
le relayer au maximum. Si des 1ers chèques arrivent – preuve de votre confiance - seule une mobilisation maximale, massive et rapide de chacun permettra à Andines de poursuivre son combat pour l’équité économique.

Nous remercions très vivement tous les mouvements et citoyens qui seront
sensibles à cette situation et voudront soutenir la coopérative Andines par l’intermédiaire de notre association.
Marie Christine Callet
Présidente
5, rue Michel Le comte 75003 Paris
marie-christine.callet@wanadoo.fr
tel : 01 44 61 03 99

*Ce concept -déposé par la coopérative – signifiait au départ « l’équité dans le commerce », c’est-à-dire dans tous les échanges économiques, au nord comme au sud de la planète et pour tous les travailleurs qui interviennent dans une filière courte ou longue (Andines travaille aussi avec des paysans français).
Qualifié de « politique », ce concept fut réduit à la fin des années 90, grâce à un puissant marketing financé par le gouvernement de M. Chirac, à un acte caritatif, les « consommateurs du nord » devant aider les « producteurs défavorisés du sud ». Les multinationales et les grandes chaînes de distribution en ont fait une niche commerciale source de nouveaux profits. La coopérative Andines a toujours maintenu sa démarche pour une économie équitable partout, pour tous, et dans un totale transparence.